Pour les enseignantEs, un peu comme pour les personnels soignants, se mettre en grève pendant la période du Bac, ce n’est pas une banalité ! Bravo à eux et elles !
Pourtant, nombre d’enseignants grévistes des lycées dijonnais se sont retrouvés lundi 17 juin – jour de l’examen de philo pour les classes de première, devant leur établissement scolaire pour faire entendre leur rejet du texte de loi Blanquer. La rectrice devait se rendre au lycée de Chevigny, où elle était attendue, mais finalement elle a « pointé aux abonnés absents ».
Ensuite, les personnels se sont retrouvés devant le rectorat de Dijon : nombreuses pancartes d’établissements en lutte, slogans lancés et un échange d’informations et un début de débat sur la suite de la mobilisation.
L’AG en soirée a décidé de poursuivre la mobilisation :
Le 18, avant la « commission d’entente » pour l’épreuve de philo, 80 à 100 profs de philo se sont réuni-e-s en AG. Ils-elles ont exprimé leur opposition à la loi sur "l’école de la confiance" et à la réforme du lycée et du baccalauréat. Leurs revendications :
Le texte a été adopté à l’unanimité moins deux voix par les enseignantEs de philosophie présentEs à l’AG. L’assemblée s’est décidée à la majorité pour la rétention des notes.
Il est important que toutes et tous, enseignantEs et autres personnels de l’éducation, élèves, étudiantEs, parents, exprimions notre solidarité sous diverses formes. Tous les niveaux du système éducatif sont dans le collimateur de la réforme, et cela dès la maternelle. Nous sommes touTEs concernéEs
Le NPA s’efforce de populariser la démarche du collectif (syndiqués et non syndiqués) et des syndicats mobilisés.
Danièle