C’était le premier meeting d’Olivier dans la capitale franc-comtoise et le succès était au rendez-vous : 180 personnes dont beaucoup de jeunes sont venus écouter notre ex-candidat à la présidentielle et débattre avec lui.
Une camarade du comité bisontin a fait une intervention très argumentée sur le hochet médiatique gouvernemental du moment, la 21ème conférence sur le climat (COP 21) qui risque sûrement de déboucher, comme les précédentes, sur un échec, car aucun état ne sera lié par l’accord signé, chacun continuant à faire ce qu’il veut. Tous les Etats feignent d’être conscients des conséquences dramatiques du réchauffement climatique mais ne veulent surtout pas changer le système qui l’organise.
Puis Olivier a centré son propos sur les attentats du 13 novembre, le terrorisme lâche et aveugle, les origines de Daesh, la responsabilité des Etats qui vont faire la guerre pour leurs intérêts propres et en se substituant aux forces d’opposition internes. Soulignant le climat délétère qui règne actuellement en France, entre l’Etat d’Urgence et les interdictions de manifester, le climat de peur, de stigmatisation des musulmans (qui sont les premières victimes de Daesh à l’échelle du monde) il a exhorté le public à résister, moralement, humainement et politiquement, à se battre pour que vive un mouvement social fort ainsi qu’un mouvement anti-guerre et anti-terroriste.
Le débat avec la salle a fait ressortir une adhésion forte aux thèmes développés, beaucoup de personnes disant que « cela faisait du bien » d’entendre un autre discours que les propos belliqueux et sécuritaires du gouvernement et des députés. Des personnes ont exprimé le besoin de continuer à lutter dans les mouvements sociaux, à manifester pour le climat, contre la répression syndicale. La période électorale a aussi été abordée : pour qui voter aux Régionales, alors que le NPA ne se présente pas ? Le PS mène une politique de droite, le FDG est discrédité de par l’attitude de ses élus qui ont voté l’état d’urgence et le FN va engranger les voix. Pour certains il faut un regroupement de tous les anticapitalistes. Olivier a renchéri sur l’urgence absolue de militer ensemble, de se réécouter, de redresser la tête et de faire confiance à nos capacités de transformer le rapport de force entre exploités et exploiteurs.
L’Internationale a clôturé cette soirée chaleureuse qui s’est terminée autour d’un pot convivial.