À l’occasion du meeting de Philippe Poutou le 28 mars dernier, le NPA de Bourgogne-Franche-Comté a loué le petit Kursaal.
Une réunion publique en pleine campagne électorale, quoi de plus normal ?
Eh bien à Besançon il semblerait que plus rien ne soit normal.
La police place en garde à vue des étudiantEs qui revendiquent, elle les maltraite avec la bénédiction du président de l’université de Besançon, de la procureure, du préfet. Le maire ne s’étant pas distingué, à cette occasion, par sa solidarité avec les jeunes de sa ville.
Le maire et sa bureaucratie se distinguent de nouveau en obligeant le NPA à louer les services d’une officine de sécurité pour placer deux vigiles dans la salle où Philippe Poutou a prononcé son discours.
Pas de vigiles, pas de salle, voilà quels étaient les termes du contrat !
Un peu comme si, en rentrant chez vous, à votre porte, un vigile venait vous palper pour s’assurer que vous n’introduisez pas d’objets ou des substances dangereuses, ou que vous n’êtes pas animés de mauvaises intentions…
Renseignements pris, c’est, pour l’instant, la seule ville, qui met en place ces mesures draconiennes. Mais peut-être que cela va donner des idées au maire de Béziers…
N.N.