NPA Bourgogne Franche-Comté
  • La lutte des agent.e.s hospitalier.e.s continue

    2 février 2020

    Cela fait des mois que près de 250 services d’urgence des hôpitaux publics sont en grève.
    Même si cette lutte a perdu de sa visibilité ces dernières semaines, les hospitalier.e.s ont participé aux diverses mobilisations contre la retraite à points. Cela a été le cas à Besançon, où de nombreux/ses agent.e.s du CHU, de Novillars et des Ehpad ont fait grève, participé à des assemblées générales et/ou manifesté depuis le 5 décembre dernier.
    Tout le monde comprend bien que tout est lié : l’austérité à l’hôpital, la baisse programmée des pensions de retraite et l’ouverture du système lui-même aux compagnies d’assurances et aux banques, tout cela relève d’une même logique : transférer toujours plus de la richesse produite par les travailleurs vers les comptes des capitalistes, au prix de la destruction des services publics et de la paupérisation de pans toujours plus importants de la population.
    Ces derniers jours plus de 1000 chef.fe.s de services d’hôpitaux publics viennent de démissionner de certaines de leurs fonctions administratives. Des médecins, cette fois, rejoignent le combat contre la démolition du système public de santé.
    Mais cette action énerve tellement la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris qu’elle menace de sanctions toutes les paramédicales et les paramédicaux qui feraient la grève du codage (action qui permet aux hôpitaux de se faire financer par la sécurité sociale). Ces prochains jours la lutte des hospitalier.e.s va aussi redevenir visible car une manifestation nationale est prévue le 14 février à Paris et en régions à l’appel du Collectif inter-hôpitaux et du Collectif inter-urgence.
    À Besançon, le soir du 14 février le syndicat Sud du CH de Novillars organise une soirée au Centre diocésain (20 rue Mégevand) à 20h sur le thème : Les laissés-pour-compte de la santé : secteur rural, psychiatrie : état des lieux et perspectives.
    La lutte des salarié.e.s des hôpitaux publics est très loin de s’essouffler !