À l’Ehpad de Bellevaux, à Besançon, le directeur a publié, début août, une note de service destinée à l’ensemble du personnel, intitulée : « Sensibilisation à l’assiduité pendant la période estivale pour le service de soins ».

Dans cette note, il énonce ses dispositions pour lutter contre les arrêts maladie qu’il juge « abusifs ». Il y décrit une augmentation de 30 % des arrêts de travail par rapport à l’année dernière, dus à des maladies ordinaires ou à des accidents de travail.

Plutôt que de s’interroger sur les raisons d’une telle augmentation subite de l’absentéisme, le directeur joue la carte de la répression, envoie des contrôles au domicile des employés malades et menace de représailles diverses, à commencer par une mauvaise évaluation des agents concernés lors de la notation de 2016.

Que le personnel de l’Ehpad de Bellevaux soit exténué par ses conditions de travail, (souffrance au travail, méthodes de management ?…) que des médecins jugent que des arrêts de travail sont nécessaires à la santé de certains agents, cela le directeur n’en a cure ! Il réprime !

C.R.