UNE RENTREE SCOLAIRE TRES CHAUDE A BESANCON
Une professeure d’histoire, dans un lycée de Besançon, témoigne : « Aujourd’hui, dans ma classe à 34C° avec mes 33 élèves, on était censé étudier Roosevelt et le New Deal. Mais bon, apparemment, pour le gouvernement l’urgence, là, c’est la chasse à l’abaya. » C’était la dernière heure de cours du dernier jour de la première semaine de rentrée. Autant dire que, dans ces conditions, les élèves avaient de bonnes raisons d’avoir la tête ailleurs.
Bien sûr la canicule est passée, mais pas les classes surchargées, ni le sous équipement des établissements scolaires !
Comme le dit cette enseignante, le gouvernement n’a d’autres priorités que de faire la police vestimentaire ou de rediscuter de l’uniforme à l’école. Pendant ce temps-là, selon un sondage du SNES-FSU mené dans 508 établissements du secondaire et réalisé entre les 1er et 8 septembre par ses propres responsables de sections, il manquerait au moins un professeur dans 48% de ces lycées et collèges. Mais Attal, le ministre de l’éducation a ses propres priorités...