Bourgogne Franche-Comté
  • MOBILISATIONS EN CASCADE A L’IRTS DE FRANCHE-COMTE

    18 septembre 2023

    MOBILISATIONS EN CASCADE A L’IRTS DE FRANCHE-COMTE

    En juillet 2022, 70% du personnel de l’IRTS de Bourgogne-Franche-Comté, installé à Besançon, avaient fait grève contre un projet de réorganisation et une charge de travail trop intense. Une assemblée générale a eu lieu mardi 12 septembre et a constaté qu’aucunes des revendications de l’année dernière n’a été prise en compte par la direction de l’établissement. Parallèlement, des étudiant.e.s de l’IRTS de Besançon, ont manifesté devant leur établissement ce jeudi 14 septembre.
    « Formés pour accompagner, mais pas accompagnés pour être formés ». Ce slogan était bien visible ce 14 septembre 2023 devant le bâtiment de l’IRTS de Franche-Comté, situé à Besançon. Plusieurs dizaines d’étudiant.e.s, futurs éducateurs/trices spécialisé.e.s, ont choisi de se mettre en grève pour dénoncer les dysfonctionnements liés à leur formation. C’est le départ d’une cadre pédagogique qui a entraîné ce mouvement social étudiant.
    Un délégué de la promotion de 3ème année d’éducateur spécialisé, détaille pour France3 Franche-Comté les raisons de la colère : « Notre mouvement a commencé après la non-reconduction, le renvoi, on ne sait pas trop, d’une de nos cadres pédagogiques. Alors qu’on a une certification en décembre dans cette la matière qu’elle enseignait. Depuis la première année de formation, on a des changements dans notre équipe pédagogique. Il y a un flou sur la suite, sur l’organisation de notre formation. C’est un trop-plein. On ne sait pas où est-ce qu’on va, comment va se passer notre formation. Il y a beaucoup d’erreurs d’organisation... »
    Un communiqué a été envoyé à l’ensemble des étudiant.e.s de l’IRTS, ainsi qu’à la Région Bourgogne-Franche-Comté, à la presse et à certaines structures sociales pour informer largement des difficultés subies par les étudiant.e.s. Les étudiant.e.s bisontin.e.s dénoncent une certaine improvisation dans la gestion des plannings, des informations reçues au dernier moment, et une organisation aléatoire, ainsi qu’un turn-over du personnel éducatif important. « On est une promotion de 69 personnes, nous sommes nombreux. Nos formateurs/trices, on voit bien qu’ils ont une trop grande charge de travail » ajoute un délégué.
    Voilà comment sont reliés les deux mouvements, celui du personnel de l’IRTS de Besançon et celui des étudiant.e.s.