LE CHU De Besançon touché par la pénurie d’internes.

IL y aura 1510 postes ouverts en moins dans les hôpitaux pour la nouvelle promotion d’internes en médecine à la rentrée.
Les internes sont des étudiant.e.s qui ont déjà effectué 6 années d’études de médecine, qui exercent sous la responsabilité d’un médecin senior tout en continuant à se former dans une spécialité.
Cette situation aura un impact sur les soins et entraînera une dégradation des conditions de travail (les places en médecine d’urgence diminuent par ex de 15%).

Selon le gouvernement cette diminution de l’offre est causée par une diminution du nombre de candidat.e.s sauf que la nouvelle version du concours instaure une note couperet pour passer l’oral et certaines spécialités deviennent moins accessibles.
Cette baisse du nombre d’internes aura surtout un impact sur les hôpitaux universitaires dont 40% des ressources médicales sont effectuées par des internes.

Alors que l’hôpital manque cruellement de soignant.e.s, le gouvernement continue à organiser une pénurie en jouant avec la santé des citoyen.ne.s.
Une pétition recueille déjà plus de 7000 signatures afin que le gouvernement ouvre de nouvelles places. Le CHU de Besançon sera particulièrement touché avec 37 internes en moins soit 16,5%.
Il n’y a donc pas de trêve dans la démolition des services publics en particulier dans la santé.